mercredi 26 mai 2010

Secret of mana 18/20




Bonjour à tous et a toutes, aujourd'hui un test très difficile (surtout pour rester objectif sans tomber dans l'adoration pur et simple). Il s'agit d'un jeu sorti sur Super Nintendo en 1993 au japon et au Etats-Unis aussi avec quelque mois d'écart et enfin le 24 novembre  1994 en Europe. De quoi s'agit-il ? Secret of Mana bien sur ! Comment introduire un tel chef d'œuvre ? Je pense que le texte d'ouverture du jeu donnera l'ambiance : «  Alors que la force mana décline, l'obscurité tombe sur le pays tourmenté... Le peuple attend le héros qui brandira l'épée... Excalibur, Durandal, Gigas, cette lame porte moult noms car au fil des lustres, la légende et les mythes n'ont cessé de la glorifier. De fait cette arme est une et unique, c'est l'épée mana. » Vous voilà prêt à plonger dans un univers qui vous marquera quasi certainement, peut être même a vie... Que le test commence.

A ceux qui ne parlent que des moteurs 3D, d'anti-aliasing et de haute résolution, désolé, vous pouvez passer votre chemin. Pour nous petit européen, nous sommes en 1994, la console est la Super Nintendo est cela donne sur nos télévision cathodique de l'époque un jeu en 512 X 448 avec au mieux 256 couleurs, donc du pixel on peut en voir, mais quel charme. Le jeu commence sur un fond noir où apparaît le logo de Nintendo, vient ensuite le titre en jaune et derrière apparaît une bande de décors a la façon d'un film en 16/10. L'image remonte nous laissant apercevoir trois personnages, l'image s'agrandit et nous laisse voir les héros devant l'arbre mana et quelque oiseau voler de la droite vers la gauche de l'écran. Les couleurs semblent agréable, le menu de départ bien lisible avec en fond une luxuriante forêt lointaine. Très vite après avoir commencé le jeu, on a la première scène en Mod 7 (super Nintendo power !) montrant brièvement une partie de la surface de la planète. On retrouvera cette vue lors de tout les voyages avec les canons (le plus dur c'est d'atterrir) ou quand on se baladera sur un dragon blanc répondant au doux nom de Flammy. Le Mod 7 peut sembler assez moche de nos jours, mais il est réalisé avec soin, l'animation est fluide et rapide, rien à redire. Pour le visuel de manière plus générale maintenant... Les décors sont assez recherchés et variés. Vous allez parcourir d'immenses plaines traversées par quelques cours d'eau, où vous pourrez à loisir couper l'herbe qui se balance poétiquement au grès du vent avant de passer derrière une cascade. Encore une fois, l'animation est impeccable. Viens l'exploration de grotte profondes où l'on dégage les rochers empêchant la progression à grand coup de hache, s'en suis une forêt ensorcelée recouverte de brume, d'autres soumise aux différentes saison... On visitera aussi des temples, des villes et villages et bien entendu des donjons sans oublier un désert ainsi d'un glacier. Bref vous l'aurez compris, un univers riche (ville, château et donjon très bien réalisé). Et les combats dans tout ça ? Ils ressortent très bien, les techniques spéciales des différentes armes sont très agréable a regarder et les magies encore plus (surtout une fois au level 8,99 où l'on a droit régulièrement à une version spéciale de celle ci). Les ennemis quand a eux se fondent bien dans le tout et avec logique des gardes pour un château ? Ha bon ?) Et les boss sont d'une bonne taille dans l’ensemble, en particulier trois qui prendront la quasi totalité de l'écran... De très rare bug graphiques peuvent parfois subvenir (une disparition éphémère d'ombre ou encore d'un ennemis ou élément du décor) mais rien qui nuis au déroulement du jeu.





Image 1 : le fameux mod 7


Image 2 : Le menu bien pratique


Image 3 : La patte graphique est bien visible






Les héros répondent au doigt et à l’œil à la croix directionnelle (et oui pas de joystick ^^), il faut savoir que l'on peut même y jouer jusqu'à 3, chacun contrôlant un des personnages (un des premiers jeux à avoir proposé cela si je ne me trompe pas). Les attaques, charger les techniques, parler sur la même touche (B), la touche (A) pour courir , (Y) pour ouvrir le menu du personnage contrôlé et (X) pour les menu des alliés. La touche select permet de changer de héros en solo, pour ce qui est de start (L) et (R) celle ci sont moins utilisées. Le tout est très naturel. Les barres de vie situés au bas de l'écran sont lisibles et servent a affiché la puissance des attaques armées, en effet une jauge avec un pourcentage se recharge après chaque coup porté. On arrive à la partie la plus intéressante avec les menus du jeu, ils sont centrés sur celui concerné et sont constitués de 4 « anneaux » : Un menu pour les armes qui sont au nombre de huit (indication de la puissance de chacune). Un pour les objets courant tels les soins (bonbon, chocolat, miel...) ainsi que quatre accessoires pratique qui sont la ceinture mimi (annule transformation mimi), le marteau (annule le changement en mini), la corde magique (quitter un donjon instantanément) et surtout « LE » tambour Flammy. Un menu pour les magies (disponible pour la fille et l'elfe qui sont les seuls à s'en servir). Et un menu pour les équipements (armures, casques...), la gestion du comportement des équipiers en solo (plutôt agressif ou défensif), en suivant les cases d'un échiquier, les fenêtres d'affichage du texte personnalisable, changer l'attribution des touches, et sans oublier les statistiques de chacun. On passe  d'un anneau à l'autre avec la croix vers le haut ou le bas et on fait défiler les éléments toujours avec la croix vers la gauche ou la droite. C'est assez simple d'utilisation et rapide. Les armes au nombre de huit donc ont pour certaine des fonctions bien précises, la ou épée et hache enlèvent l'herbe devant soit, la hache brise les blocs de pierre, et le fouet permet au groupe de franchir ravins et précipices. Enfin trois d'entre elle sont des armes de longue distance avec l'arc, le boomerang, et le javelot. Les magies sont réparties entre la fille et l'elfe : les défensives, les enchantements d'armes & soin pour la fille, et les attaques directes et effets négatif pour l'elfe. Elles sont au nombre de 24. Je m'explique, il y a huit élément représenté chacun par un esprit (eau, terre, vent, feu, ombre, lumière, lune, mana) et chaque esprit propose trois sortilèges. L'affichage est très clair avec des icônes assez explicites, on n'est à aucun moment perdu.

Voilà la partie la plus dure à vous décrire sans vous la faire entendre (attention internet c'est magique vous allez voir ^^). On doit la musique à Hiroki Kikuta, un compositeur Square qui ne fera que Secret of Mana (Seiken2) et Seiken Densetsu 3 (et oui je ne vous en ai pas parlé avant mais Secret of Mana et pour les japonais le deuxième volet du genre, le premier que nous connaissons chez nous est sur gameboy il s'agit de « Mystic quest », quand au troisième est bien il n'est jamais sorti en Europe hélas car il est encore plus aboutit que les deux précédents). La bande son est un pur enchantement, les mélodies nous  transporte totalement dans l'univers coloré que l'on a sous nos yeux. Mélancolique par moment, d'intenses et presque rock (attention il s'agit de son midi ^^) pour les boss. Si je devais résumer les musiques, je dirais juste DIVIN. Quand aux bruitages du jeu nous les devons à la même personne qui a travaillé sur le célèbre « Chono trigger », eux aussi sont tout bonnement excellent, on peut les entendre des centaines de fois sans jamais s'en lasser.

Quant au scénario, cette partie est énorme, on part d'une histoire de fantaisie assez banale : un conflit entre une civilisation grandissante, dont la progression et l'évolution va aller jusqu'à défier les dieux. Manque de bol, les dieux n'aiment pas ça, s'en suis une guerre et un déclin et bizarrement cela à tendance à se répéter. Le groupe que l'on contrôle sera composé de trois personnages au background intéressant et attachant dont la destinée sera bien grande pour leurs épaules. Nos héros vont croiser énormément d'autres protagonistes à ne pas négliger, tel un forgeron qui les suivra dans leur aventure, un chat marchand itinérant, chef de résistance ou encore un empereur et ses généraux... Du coup on sera impliqué dans des conflits et histoires diverses, il y aura des passages extrêmement festif, tout comme des moments qui arracheront quelques larmes aux plus sensibles parmi vous. Tout ceci s'enchaine sans longueur ni incohérence, ça coule de source, d'où un attachement particulier a l'épopée et aux aventuriers. En revanche pas de quête secondaire, toute l'action du jeu se déroule selon le scénario principal de l'histoire, mais il est de grande qualité, quelques rebondissements intéressants et surprises sont au rendez vous. Enfin pour conclure sur l'histoire de ce jeu, il ne s'agit pas d'une suite de « Mystic Quest » et il n'aura pas de suite directe, Seiken Densetsu 3 ayant sa propre histoire indépendante de celle ci.

La quête en elle même pour les habitués du genre comme pour les novices peut tenir allègrement une trentaine d’heure même pour ceux qui ne trainent pas en chemin. Cela me semble honnête vu l'absence de quête secondaire. Elle est assez linéaire dans un sens mais pas trop tout de même, un petit vent de liberté et quelques façon alternative dans l'ordre de passage à certain endroit s'offre à nous à partir du moment où l'on peut chevaucher l'adorable Flammy. Ensuite la durée s'envole littéralement pour ceux qui comme moi aime faire un jeu a 100% voir 101%, si c'est possible ^^. L'obtention des meilleures armures demandera du temps vers la fin de celui ci de même que d'atteindre le niveau 99. Il en est de même pour maitriser les armes et les magies a leur plus haut niveau, cela donne accès a de très bonne techniques pour les armes qui pourront pour la plus part être forger jusqu'au rang 9 (pour cela il faudra pratiquement « farmer » a la façon des meuporg dans le fort mana jusqu'à obtenir des coffres qui une fois ouvert donne un encadrée sur le nom de l'objet complètement vide, en fait vous venez d'obtenir une sphère d'arme nécessaire pour la forge qui permet d'atteindre le rang 9 pour une des armes). Quand aux magies, le rang max et 8.99, cela donne des magies très puissantes mais aussi en bonus un visuel amélioré de celle ci avec le jeu qui s'arrête pendant que le sort est lancé. L'exemple le plus marquant sont les trois boules de feu lancer par Athanor qui se transforme alors en trois dragons de feu dansant autour de l'ennemis avant de se jeter sur lui pour le dévorer. Tout ceci fait que l'on reste encore et encore devant ce petit coin de paradis coincé dans le tube cathodique en face de nous bien plus longtemps encore (j'ai failli recommencer le jeu en faisant ce test).

Je vous conseille donc a tous et toutes qui auraient eu la patience de lire ce test jusqu'au bout de foncer sur Secret of Mana que vous l'ayez fait déjà ou non par tout les moyens possible...

 
LES + :

Graphismes et animations superbes qui collent à l'histoire, mod 7 excellent
Maniabilité et jouabilité rapide et intuitive, possibilité de jouer a 3
Musique divine et bruitage sensationnelle
Scénario prenant et personnages attachants
Durée de vie d'une trentaine d'heure pour les moins acharnés
Tout le point précédent donne une perle rare

LES - :

Une IA assez limité pour le contrôle des personnages secondaires en solo
Pas de quête secondaire
La première drogue vidéo-ludique pour les français avant les meuporg !




2 commentaires:

  1. Et voilà une belle légende!!!

    Un peu courte car pas de quetes secondaires, et un gameplay perfectible

    Donc un bon 17/20 tout de meme

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  2. C'est mon coup de coeur et même avec le temps qui passe et un jeu qui vieilli , je peux pas m'empecher de mettre un 19/20 (manque un lien pour les musiques mr le serpent retrogamer ^^ )

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