jeudi 17 juin 2010

Shadow of the collossus 19/20



Voici un petit bijou tout droit sorti de l'esprit des créateurs d' ICO. Petit rappel pour les néophytes, ICO est un jeu sorti au tout début du règne de la PS2, en nous proposant d'incarner un personnage (aussi charismatique qu'un figuier) dont le but est de protéger une jeune fille et de coopérer avec (dans certains cas), pour arme un morceau de bois pour repousser des ombres menaçantes. Concept sans intérêt me direz-vous, eh bé non puisque ce jeu à connu un succès phénoménal (du moins dans la presse, dans le commerce, cela reste plus mitigé) de part son univers enchanteurs. Quatre ans plus tard la même équipe nous propose un jeu qui sort des sentiers battu, ici pas d'armes à feu, pas de décapitation, pas de sang giclant partout et pas de pouvoirs extraordinaire.

On incarne un personnage dont on ne connait rien, son but est simple: sa fiancée est morte et il souhaite de tout cœur la faire revenir d'entre les morts. Pour cela il fait un long voyage et arrive sur une terre maudite. Là-bas, il trouvera un temple ou le gardien des lieux, une voix nommé Dormin, lui fait comprendre qu'il devra battre 16 colosses pour faire revivre sa dulcinée. Simple me direz-vous? Eh ben encore non ! Ce n'est pas si simple ! A l'aide de votre cheval nommé Agro, vous parcourez les plaines d'une terre vide et maudite ou aucun ennemi ne vous embêtera. Seule les colosses seront vos bêtes noires. D'ailleurs une première étape consistera à trouver le colosse à l'aide d'une épée magique. Vous devez pointez votre épée vers le soleil et la réflexion de celui-ci provoque un rayon qui vous indique la marche à suivre pour le trouver. D'ailleurs cette épée servira à trouver le point faible du colosse en utilisant le même procéder que pour le chercher. Pour renforcer l'aspect mystérieux du jeu on ne sait rien des origines de ces géants. Votre cheval Agro galope de façon réaliste et lui aussi et très bien animé.

Une fois le combat engagé vous devez trouver un endroit pour escalader le monstre et trouver son point faible pour le tuer. A noter que l'épée ne peut réfléchir la lumière dans l'obscurité.
Le héros possède également un arc en complément de l'épée. Cet arc peut servir à faire tomber à genou certains colosses en visant bien, par contre, les flèches sont infinies. Une fois tué, le colosse se durcit et vous retourner au temple ou Dormin vous donne la direction à suivre pour localiser le prochain colosse.

A Noter qu’à chaque fois qu'un colosse meurt un halo de lumière visible depuis la carte apparait pile poil sur son corps durci, vous pouvez, si vous le voulez, l'affronter indéfiniment dans un mode appelé Time Attack : l'image passe en noir et blanc et vous pouvez gagner quelques améliorations comme des de nouvelles armes, de nouveaux vêtements ou la barre de santé et de GRIP augmenté. Ces phases de combats sont intenses et on se croirait vraiment dans un film avec la musique qui donne le tempo et que dire du colosse qui ne vous laissera pas une seconde de répit tant qu'il ne vous aura pas écrasé. Les plans de caméra sont superbes on a vraiment l'impression d'être le héros en train d'évoluer autour du colosse et à chaque pas du géant le héros bondi comme si il y'avait un séisme. 



Image 1 : Chevauchant Agro dans des plaines désertiques, un vrai plaisir

Image 2 :  euhh... la taille du colosse la !

Image 3 : aie ! Les ombres me touchent !

 





Chapeau à la variété des colosses, aucun ne se ressemble et il en y'en a de toute les tailles et de différents types. Le jeu propose de très beau graphisme, très honnête pour de la PS2 avec une variété de paysage hallucinante : des forêts aux déserts en passant par les plaines ou des lacs. La profondeur d'affichage est très honnête pour de la PS2, quand aux musiques elles n'apparaissent que durant les combats, mais se trouve être de très bonne facture, on se surprend parfois à les fredonner. Le seul reproche qu'on peut lui faire c'est l'impression de solitude quand vous parcourez les plaines. De plus le jeu compte très peu de dialogues et de cinématiques ce qui peut rebuter certain joueur. Concernant l'animation, c'est du propre les colosses bouge de façon réaliste et quand vous les escaladez, ils se débâtent pour que vous lâchiez prise. Faites attention tout de même car le héros possède une jauge de GRIP, il ne peut pas rester indéfiniment au même endroit sur le colosse sous peine de tomber et de repartir du bas du colosse ou même de mourir si la chute est haute, Cette jauge augmente à chaque colosse vaincu. On a l'impression de chevaucher un vrai cheval. D'ailleurs les développeurs se sont basés sur les mouvements d'un véritable cheval pour reproduire Agro et le résultat en est saisissant.

Par contre aucun bonus de fin de jeu ne vient ponctuer le final haletant, mais une bonne rejouabilité est d’actualité. On déplore le peu de challenge pour pimenter le tout mais ce jeu en a t'il vraiment besoin ? Au final cette fable poétique se présente comme un hit pour tout les possesseurs d'une PS2 foncez les yeux fermés il vaut largement le détour. Les hardcores gamers bourrins dénigreront ce jeu par manque d'intérêt, mais on a affaire ici à un énorme jeu qui n’a aucun défaut mis à part le fait d'être répétitif (toujours la même procédure pour trouver le colosse et aussi trouver son point faible), mais les combats sont passionnant et trouver le point faible et ou escalader le colosse demanderas de la réflexion et de la patience.

Les +
Les colosses
La carte immense
Le sentiment de liberté  

Les -
La solitude qui règne sur la carte
Pas beaucoup de cinématique
Manque de vie animale sur la carte

lundi 14 juin 2010

L'interview : Suke et les RPG

Salut tout le monde ! Juste une petite interview de Suke, dans la lignée des autre interviews des membres de l'équipe.

Nous allons parler de FF7, son jeux préféré (comme beaucoup dans l'équipe), et des RPG en général, occidentaux notamment.

Je n'en dit pas plus, l'interview parle d'elle même, 
Bonne écoute et n'oubliez pas, la vie est un jeu !


 

 

Nayandou, conseillère en communication et ingénieur du son


Que peut-on trouver dans ta collection de gamer fou ? Le plus fou des gamers... Le Serpent lui même !

Comment es-tu tombé dans les jeux vidéo et depuis quand ? Lorsque je suis tombée amoureuse du Serpent... Les jeux vidéos étaient vendus avec ! ^^

Quelle est ton jeu préféré ? Little Big Planet, Wario Woods et les jeux de Mario en général...

Quelle est ta plateforme préférée ? La super NES

Quelle est ton style de jeu préféré ? Les styles ou les personnages sont super attachants et mignons... je ne suis pas une grande joueuse donc je n'ai pas forcément de références... et je ne me suis jamais mise sur un jeu à fond pour finir l'histoire... se sera à faire un jour ^^

Quel est ton Graal ? (le jeu que tu ne trouve pas!) On trouve tout sur Internet... j'en ai pas pour le moment

Pourquoi participer sur le site le-serpent-retrogamer ? Parce que le serpent me l'a demandé... ^^ Et que je réalise les musiques des jingles sur les interviews et les débats des gamers...



dimanche 13 juin 2010

Le retrogaming Show, rassemblement à Marseille le 19 et 20 juin

« Vous avez rendez-vous avec l'histoire du jeu vidéo le samedi 19 et le dimanche 20 juin 2010 ! Venez remonter le temps pour découvrir et redécouvrir des consoles de jeux et micro-ordinateurs qui ont marqué l'histoire et fort probablement votre jeunesse. Jouez à ces jeux d'arcade mythiques, sur plus d'une cinquantaine de consoles, et venez apprendre à composer votre musique sur Game Boy et même créer votre jeu sur Amstrad en Basic ! Le festival qui réunit les jeux et les artistes qui s'en inspirent ! Découvrez les performeurs de la micromusic, qui jouent de ces sons de consoles modifiées en live ! »

Voici sur ces quelques lignes, l’évènement marquant de ce mois de juin, en France, dans le domaine des jeux vidéo. Bien que tout le monde soit tourné vers Los Angeles et son fameux E3, la monde des gamers, mais surtout des retrogamers de la région de Marseille sont aux anges. En effet, ce déroulera du 19 au 20 juin, un salon entièrement dédié aux anciens jeux vidéo. Et la citation publiée en début d’article parle pour elle-même. Vous pourrez vous essayer aux anciens jeux, jouables sur place, à la composition de musique sur votre Gameboy, et même à la programmation sur la mythique Amstrad. Rien de tel pour bien démarrer l’été ! On peut dire merci à EPITECH, école d’informatique basée à Marseille, à l’initiative de l’évènement, et à Archéoptérix, sorte de grand manitou de la « low-tech », aussi basé sur Marseille, qui a fourni le matériel pour cet évènement. Sont d’ailleurs présent en bas de la page les liens directs vers leurs sites.

Bien entendu, l’équipe du serpent retrogamer sera sur place et couvrira l’évènement, et pondra un reportage vidéo sur ce magnifique rendez-vous. Une vidéo qui sera disponible dans la semaine succédant au salon. Nous avons aussi l’immense privilège d’être partenaire de ce rassemblement, et le « spot » de notre site passera sur place ! Une véritable aubaine pour agrandir notre communauté qui ne demande qu’à accueillir de nouvelles âmes errantes !

Et n'oubliez pas, la vie est un jeu !!

Lien vers les sites :





jeudi 10 juin 2010

Super Princess Peach 17/20



À défaut de faire du rétro-gaming aujourd’hui je vous propose un jeu pour les filles : Super Princess Peach ! Ça fait des années que la pauvre Princess Peach se fait enlever par le méchant Bowser et qu’elle est sauvée par Mario (avec l’accent svp) et à chaque fois les plans de Bowser tombent au fond des tuyaux… Alors cette fois sur l’île des émotions pas très loin du royaume champignon, Bowser s’est construit une nouvelle villa « la villa Bowser » pour déjouer les plans de Mario,  au début on « joue » les méchants avec le stylet alors on apprend que Bowser  recherche le sceptre des émotions et comme par hasard, devinez ce que les sbires de Bowser viennent de trouver ? Hé hé ^_^, alors ils vont directement au château pour libérer le pouvoir du sceptre des émotions et capturent ce satané plombier Mario, un type en vert et un gars braillard (+126 Toads au passage.) La princesse Peach rentre de sa promenade et elle retrouve le château en folie les Toads courent dans tous les sens en riant, pleurant, en colère ou béats mais « qu’est ce c’est ? » « Aaargh Mario c’est fait enlever, cette fois on ne peut pas compter sur lui ! Que va-t-on faire ? » « On va le sauver ! » « Princesse ! Princesse attendez- nous ! » Et notre princesse armée de son ombrelle magique s’en va sauver ses amis et bravant les dangers dans sa belle robe rose.

Comme vous vous en doutez c’est un jeu 100% Nintendo, un jeu DS de plateforme sorti en 2006. À la sortie de chaque Mario les filles se disent « ouais ça va un nième jeu de plate forme Mario ouais, ouais… » mais pas cette fois ! Il est pour les filles celui là ! Si toutes les filles n’ont pas le gène Ⓑ (alias le gène « les garçons peuvent battre le boss de fin pas les filles »), elles peuvent en revanche toutes jouer à ce « Mario » ! Grâce à son ombrelle magique et au pouvoir des émotions la princesse Peach est vraiment une Super Princess Peach !

En plus de sauts et tout ça, son Ombrelle (elle s’appelle Perry, comme Dr. Cox) lui permet de taper les méchants, et de leur tirer dessus à distance, s’accrocher aux rampes, flotter sur l’eau, foncer sur les ennemis… et tenez vous bien : recharger son pouvoir quand on en a plus ! Les pouvoirs ? Les pouvoirs des émotions bien sûr : La joie, Peach est si heureuse que ça lui donne des ailles ! Elle peut donc s’envoler ou déclencher une tornade autour d’elle ; La tristesse, Peach pleure des torrents de larme, elle arrose tout sur son passage et  se déplace super vite ; La colère, Peach en mode tueuse : protégée d’un halo de feu elle brule tout sur son passage ; La tranquillité, Peach se sent si bien que sa barre de vie augmente à vue d’œil ! Les pouvoirs des émotions ne sont pas infinis, il y a une jauge de pouvoir. Cette jauge peut être rechargé par les cristaux bleus ou lorsque Peach reste immobile un certain temps Perry l’enveloppe et recharge la jauge des pouvoirs. Donc lorsqu’il y a plus de vie y en a encore ! Par contre si ça vous semble trop facile maintenant, l’équilibre se fait par les énigmes. Il faut bien réfléchir pour trouver la façon de passer, quel pouvoir utiliser et ou trouver les passages secrets. Certains pouvoirs sont bloqués à certains moment comme le pouvoir de voler, il peut être inhibé par des goutes d’eau alors il faut trouver un autre passage (ou sauter pfou.) Mais ça reste quand même bien plus facile qu’un Mario. On utilise beaucoup le stylet et les autres fonctions de la DS et j’aime beaucoup. Il y a des mini-jeux dans les mondes avant les boss de fin de niveau qui sont jouables à partir du menu. Toujours dans le menu il y a des puzzles (il faut trouver ou acheter les pièces), le concert de Peach et en bonus les rêves de Perry. (Les rêves de Perry font partis de l’histoire de l’île des émotions.)

 
Image 1 : Voici l’île des émotions et la défaite de Mario…
 
Image 2 : La tristesse et la colère ! *Don’t mess with that girl*
 
Image 3 : La joie et la tranquillité ! Elle est pas trop mignonne cette Peach ?

 







 L’univers du jeu est magnifique : il est trop mignon mais pas trop kawai non plus (*même si je suis une fana du Kawai*) les mondes sont assez jolis et plein de couleur. Les graphismes sont pas mal pour la DS quand même, et il y a beaucoup de détails et de choses mignonnes ! Les musiques du jeu me plaisent beaucoup, elles ne lassent pas, ce qui est assez important pour un jeu de plateforme. Le tout donne un Mario pour les filles mais qui ne fera pas fuir les garçons pour autant !

Le jeu a une bonne durée de vie, si on essaie de retrouver tous les Toads. Bien sûr si on trace, ça peut être fini très rapidement. Il a également la bonne surprise : quand on pense avoir fini le jeu d’autres niveau sont débloqués et c’est reparti pour un tour ! Je conseille à toutes les filles de jouer à ce jeu parce qu’il est vraiment mignon et vraiment facile pour un Mario, donc pas prise de tête : un jeu pour jouer et s’amuser ! Et quand même, ce n’est pas rien cette fois c’est la Princesse qui sauve le plombier ! Et à votre avis à la fin… ?


Les +
-On joue Peach à la rescousse de Mario !
-Le jeu est assez facile et la facilité est compensée par des « énigmes »
-Un jeu pour les filles qui ne rebute pas les garçons
-La pub américaine : ici (http://www.youtube.com/watch?v=0Bhb6wXYSOY)
-Visuellement, le jeu est beau

Les –
-Les pièces des puzzles sont parfois introuvables (en même temps c’est un peu nul)
- Les garçons y font que dire que c’est trop facile T_T


Thème principal (il n'y en a pas sur le net)
 








mercredi 9 juin 2010

Suikoden 16/20


Nous sommes en avril 1997, et Konami nous sort un des meilleurs RPG à ce jour, Suikoden. En effet Suikoden 1 sera le premier jeu d'une longue série qui pour l'instant en est au 5ème opus sans compter le Suikoden tactic sortit sur PlayStation 2. La série des Suikoden est inspirée du roman chinois du XIVème siecle « Au bord de l'eau », qui raconte les aventures de cent-huit personnages (officiers, juristes, paysans, marchands, bateliers, pratiquants d'arts martiaux...) d'horizons et d'extractions sociales très diverses mais qui ont pour point commun de se retrouver face aux vexations et à l'injustice du gouvernement et de ses agents corrompus. Ces 108 personnages, sont devenus des "étoiles" envoyées sur terre pour juger les hommes.

Suikoden est un RPG à l'ancienne, avec des graphismes en 2D pas franchement très beaux mais pas moche non plus. Malgré tout les capacités de la consoles n'ont pas étaient poussées dans leurs retranchements comparé a un FF7 ou FF8. En effet comment comprendre le choix de Konami de passer son bébé en 2D alors que la PlayStation offrait des jeux comme FF7 ou 8. Ici ne vous attendez pas à quelconque jeux de lumière ou autre. Suikoden est quand même un jeu coloré, en effet la carte où vous évoluerez est bien verte et vous verrez au court de votre voyage les villes apparaitre devant vous comme dans tout RPG à l'ancienne qui se respecte. Les paysages d'arrières plan sont aussi magnifiquement bien dessinés pour l'époque et faire déplacer votre héros sur une zone en contemplant ces paysages et tous simplement du pur bonheur. Malgré la présence d'une concurrence plutôt difficile pour Suikoden ont peut largement dire que celui ci s’en sort pas trop mal. Autre point graphique important, les protagonistes. Ici votre personnage est un adolescent qui est vraiment bien dessiné. Par bien dessiné je veux dire que ce dernier comme, tout les autres d'ailleurs, à une taille d'adulte et ne ressemble pas a un petit bonhomme. Konami à également porté un attention particulière aux visages de ces personnages qui apparaissent dans une fenêtre lorsqu’il y a interaction entre eux et qui très agréable à regarder. La bande sonore est vraiment bonne et vous met assez rapidement dans l'ambiance de ce jeu médiéval. Mais un des points noirs du jeu et pas des moindres, la langue. En effet Suikoden na été proposé au joueurs européens qu'en anglais.

Dans ce RPG vous incarnez le fils de Theo Mc Dolh, l'un des cinq généraux au service de l'empereur de la lune écarlate. Au fil des missions confiées par l'empereur et de discussions avec le peuple, Teel Mc Dolh (le heros) va comprendre que le peuple est mécontent et mal dirigé. L'histoire débute réellement quand l'empereur fait arrêter Ted, votre ami d'enfance, qui vous dévoile et transmet une partie de ces pouvoirs magiques. A partir de la Teel Mc Dolh va découvrir la face cachée de l'empire, et va plus ou moins volontairement rejoindre une armée rebelle cherchant à renverser le pouvoir. Un scénario donc assez classique pour ce type de jeu, mais l'intérêt ne se trouve pas là.



Image 1 : Le fameux combat sur 2 lignes

Image 2 : voilà le rendu visuel du soft, agréable, mais techniquement en déçà

Image 3 : Un jeu totalement en Anglais... Dommage pour certains.







L'une des grandes particularités de Suikoden est le recrutement de 108 guerriers, aussi appelés les étoiles du destin, qui viendrons renforcés votre armée. Si certains personnages accepterons de rejoindre votre cause assez rapidement, d'autres seront moins réceptifs et vous demanderons de réalisé pour eux une mini quête avant d'accepté de faire partis de votre armée. La deuxième particularité de ce soft est la gestion de votre QG. En effet, l'armée de libération dont vous êtes le chef disposera d'un QG pour ces 108 guerriers. A l'intérieur vous y trouverez tout le nécessaire pour vous préparé tranquillement a la guerre, à savoir forge, magasin d'arme, stockage d'objet etc... Et dernière particularité que, j'ai trouvée pour ma part vraiment sympas, c’est la possibilité de faire affronter vos armées avec celles de l'empereur.  Les armées sont représentées en deux groupes disposés sur un champ de bataille, face à face. On a le choix entre différentes attaques réalisées par différents bataillons (de 3 personnages maximum) composés des étoiles du destin. Les groupes d'attaques sont divisés en 3 catégories : Charge, Archer et Magie. Avec la Charge ayant l'avantage sur l'Archer, l'Archer sur la Magie, et la Magie sur la Charge. D'autres groupes particuliers peuvent aussi agir avant une attaque, tels que les Stratèges qui renforcent la puissance des Charge, ou les Ninjas qui espionnent le camp ennemi et révèlent leur prochaine stratégie. Il existe également un groupe d'attaque unique : les Chevaliers Dragon, qui ne sont vulnérables que face à l'Archer.

Intéressons nous maintenant au point névralgique du jeu : le gameplay, qui est une réussite sur ce soft. En ce qui concerne les combats qui se dérouleront au tour par tour, vous aurez la possibilité de pouvoir contrôlé six personnages qui seront disposés sur deux lignes. Bien sur vous pourrez choisir qui mettre devant et derrière. Vos personnages ne disposeront d'aucunes compétences particulières, ci ce n'est leurs armes. A ces armes vous pourrez quand même ajouter une rune qui vous donnera accès à un pouvoir spécifique. A noté que vos personnages pourront améliorer le level de leurs armes chez le forgeron le plus proche et moyennant finance. Vos personnages disposerons également d'un inventaire personnel ce qui a mon sens et vraiment très bien en terme de gestion d'équipement propre a chaque personnages. Sur la carte en 2D à l'ancienne ou dans les donjons, les combats sont aléatoires mais vraiment bien dosés. En effet vous ne vous retrouverez pas à combattre toutes les 3 secondes et la difficulté et moyenne, excepté quelques boss qui s'avèrerons coriaces.

Il vous faudra à peu prés 15 heures de jeu pour finir la trame principale, et à cela vous pouvez rajouter encore 20 heures pour recruter tous les personnages ce qui nous donne au final une durée de vie plutôt sympathique. En conclusions nous pouvons dire que ce RPG qu'est Suikoden est une réussite malgré la présence du monstre qu'est final fantasy 7 sur PlayStation. Sans jamais être au niveau de ce dernier Suikoden vous propose une un peu plus de 30 heures de plaisir grâce a sa bande son et ses personnages attachant. Le recrutement des 108 étoiles du destin vous tiendra en haleine de très longues heures et ces exactement ce que l'on demande à un RPG. Que du bon en somme par conséquent je vous recommande de vous procurer ce jeu et de vous laisser guider dans cette aventure surprenante.

Les +
-Bande son
-Durée de vie

Les –
-Scénario
-Graphisme (au niveau de la puissance et non pas du design)


lundi 7 juin 2010

Ecco : The tides of times 1720




Il est assez rare de trouver des jeux originaux sur la Mégadrive. Une console « cool » faite pour les jeunes pré-pubère boutonneux qui ne pensent qu’à une chose, buter des ennemis dans des beat them all. Bien sur je caricature, mais il le faut si je dois introduire Ecco. Et oui car c’est de lui que nous allons parler tout au long de ces lignes. Et quoi de plus original qu’un jeu de dauphin ? Pas grand-chose, en tout cas sur la console de Sega. Mais Ecco n’en est pas à son premier coup d’essai avec Ecco : the tides of times, en Français, les marées du temps. En effet il s’agit la du second épisode de la saga après Ecco the dolphin. Autant dire que la surprise n’est donc plus au rendez vous, mais on apprécie de retrouver notre dauphin préféré pour repartir dans ses aventures pour sauver la planète. Nous sommes en 1992, traité de Maastricht, mais surtout la joie de pouvoir jouer à un bon jeu. Mais au fait, comment qualifier Ecco ? A quel style de jeu avons-nous affaire ?

Il est en fait très difficile de qualifier Ecco : the tides of time, que nous appellerons Ecco 2 pour plus de simplicité. Est-ce un jeu de plateforme ? Est-ce un jeu d’aventure ? Un jeu d’exploration ? Et bien un peu tout ça à la fois. Nous contrôlons un dauphin à travers son périple pour sauver la planète, et nous le dirigeons dans toutes les circonstances. Il nous est donné la possibilité de tuer ses adversaires en lui fonçant dessus, mais aussi grâce au son que dégage Ecco dans certaines circonstances, son sonar. Il nous est aussi possible d’explorer chaque nouveau niveau pour trouver la sortie et pour en trouver les secrets (le sonar surpuissant notamment). Cet aspect exploration d’ailleurs est prépondérant, surement autant que dans un Tomb Raider, finalement le jeu le plus proche d’Ecco 2. On ne dirait pas comme çà, en voyant le boitier, et même en lisant le manuel. Dernier style en présence, la plateforme. Cette dernière se fait sous l’eau pour la plupart du temps, en passant des passages plutôt délicats, mais aussi en dehors de l’eau. Des moments de plateformes pures, plutôt originales mais assez mal réglées au niveau de la maniabilité. Il nous est difficile de contrôler notre dauphin dans ces cas là, et c’est bien dommage. Comme je le disais plus haut, Ecco 2 c’est un peu tout à la fois. Des styles différents servis par un gameplay des plus complets.

Le déroulement du jeu peut se diviser en 3 phases. La première, est la plus présente, ce sont les phases d’exploration sous l’eau. Les niveaux sont assez vastes et plutôt complexes par moment d’ailleurs. L’objectif est ici de trouver la sorti du niveau. Alors qu’au début, il suffit de chercher un petit peu, très vite les choses se corsent et les cristaux rentrent en jeu. Ces derniers bloquent l’accès vers une nouvelle partie du niveau. Pour les dégager du passage, il faut charger Ecco d’un sonar spécial acquit grâce à un autre cristal présent dans la partie du niveau accessible. Un déroulement de jeu plutôt agréable bien que répétitive, mais qui laisse une belle marge de progression au fur et à mesure des niveaux. Au départ, nous n’avons qu’un cristal par niveaux, alors qu’à la fin nous pouvons en avoir plus de 5. Deuxième phases de jeu maintenant, les déplacements d’Ecco vers les différents mondes. Il faut savoir que le jeu est linéaire et construit en niveau, à la façon d’un jeu de plateforme. Et comme dans tout jeu de ce style, nous parcourons plusieurs mondes (nous parlerons plus loin de leurs aspects graphique). Pour passer au monde suivant, nous contrôlons Ecco d’une manière bien différente. La caméra se positionne derrière le dauphin et nous amène à passer entre des anneaux pour avancer dans le niveau, à la matière d’un jeu de course. Bien sur, des ennemis peuvent se mettre en travers de notre chemin, mais rien de bien compliqué dans cette phase de gameplay. Des moments toujours sympathiques et assez espacés dans le temps pour ne pas s’en lasser. Dernière phase de gameplay maintenant, et assez rare, les affrontements avec les boss. Nous n’en trouvons moins de 5 dans le jeu, autant dire qu’il n’y a pas forcement un boss à la fin de chaque monde. La manière de s’en débarrasser varie selon les cas, et nous n’en dirons rien pour ne pas spoiler, sachez seulement que ce sont des phases plutôt ardus, qui peuvent vous maintenir bloqué pendant un bon bout de temps. Le gameplay est très varié et parfaitement réglé. On regrettera les passages hors de l’eau, injouables par moment, gâchant complètement le plaisir de jeu acquit tout au long de l’expérience. D’autant qu’un monde est bâtit complément hors de l’eau, un comble pour un jeu de dauphin (qui vivent dans l’eau si je ne me trompe ^^). Est perfectible aussi la gestion des pivotements d’Ecco sur lui-même, particulièrement maladroite. Rien qui cependant qui puisse nuire à l’expérience que nous propose Sega, qui s’accompagne d’un émerveillement technique.



 










Image 1 : Belle illustration de l'identité graphique du soft
Image 2 : La fameuse phase de gameplay à la manière "course"

Image 3 : C'est jouissif de sauté et de faire des cabrioles hors de l'eau, et c'est beau !

Graphiquement d’abord, le jeu est une pure réussite pour la Mégadrive. Plus que la puissance technique intrinsèque, handicapé par les faibles capacités de la console quant à l’affichage de couleurs, c’est la poésie graphique qui nous est proposé qui retient notre attention. Les mondes sont d’une incroyable diversité, bizarre pour un jeu qui doit se passer sous l’eau. Nous passons d’un environnement clair et joyeux, à des marées bien crasseuses, pour terminer par un environnement urbain et technologique. Un comble ! Bien sur, je ne divulguerais pas tout ici, mais il est aussi bon de signaler que la fluidité du jeu impressionne. Nous le savons, le processeur de la Mégadrive est d’une grande puissance comparée à celui de la Super Nes. Ce qui a notamment pu donner naissance à Sonic, jeu qui est servi par des scrollings d’une vitesse ahurissante. Bien que n’atteignant pas la vitesse du hérisson bleu, Ecco peu se déplacer vite, très vite. Et quelle joie après cette prise de vitesse de sauter hors de l’eau et de faire des pirouettes dans les airs. On se méprend d’ailleurs à faire ces jolis sauts pendant plusieurs minutes au lieu de continuer l’aventure. Au niveau des musiques, le tout reste correct, et une fois de plus, la machine n’aide pas. La Mégadrive à un son, comme qui dirais… cru ! Des musiques d’ascenseurs et d’autres musiques plutôt bien sentis. Le tout colle vraiment bien à l’ambiance de chaque niveau, et c’est bien cela qui est l’essentiel. Les bruitages quant à eux, sont aussi crus, avec quelques incohérences, notamment le bruit aigu lorsqu’Ecco se cogne contre les parois de l’océan. Mais encore une fois, rien qui n’entache le plaisir de jeu

Le scénario colle, lui aussi, bien à l’aura dégagé par le jeu. Alors bien sur, rien de transcendant, et un peu dans la lignée de ce qui se faisait à l’époque. Ecco doit sauver la Terre d’une menace qui revient pour la seconde fois (après le premier Ecco), celle des Vortex. Le but est donc d’éliminer la reine des Vortex et de la renvoyer dans un passé lointain. Et oui, car dans Ecco 2, on voyage dans le temps. Le premier quart de la partie, nous sommes dans le présent, et la venue d’un dauphin du futur nous propulse dans son monde. Un futur chaotique, dominé par les Vortex. L’objectif est donc d’éviter que ce futur ne se réalise (tout cela fait bien penser aux ciborgs de Dragon Ball Z, pour ceux qui connaissent). Et là, stupéfaction, les dauphins peuvent voler ! Je n’en dis pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte, mais sachez que ce voyage dans le temps vous réserve de belles surprises. Un scénario qui nous berce pendant environ 7-8 heures en mode normal, ce qui ne fait pas d’Ecco un des jeux les plus courts de la console, mais un des plus longs. D’autant que ce sont 3 modes de difficultés qui sont proposés. Et ne vous inquiétez pas, le jeu intègre un système de password pour retrouver à chaque allumage de la console, le niveau ou nous en étions.

Ecco : the tides of times est donc un jeu à essayé absolument pour une seule et bonne raison, son originalité. L’originalité des styles de jeu d’abord, un fameux mélange entre plateforme, aventure, exploration, et même course ! Originalité du concept même, contrôler un dauphin, avec le moteur physique qui va avec. Il ne faut cependant pas oublier que cet épisode est le deuxième de la série, l’effet de surprise n’est plus là, et l’évolution par rapport au 1er opus et finalement mince. Mais nous pardonnons tout à Ecco, alors, jouez ! Un bon jeu pour une console assez limitée en originalité.


 

vendredi 4 juin 2010

La fièvre des points : l'émission 1


Et voilà une nouvelle pierre à notre édifice. Une nouvelle émission qui reviendra régulièrement et qui fait partie intégrante de notre rubrique "la fièvre des points". Le but est simple, nous reprenons des émissions de jeux télévisés et nous les adaptons en format audio, et avec des questions attraits aux jeux vidéo. Les membres de l'équipe participent, mais pas seulement, et dans notre vision communautaire du site, les lecteurs-auditeurs peuvent se joindre à nous grâce à plusieurs choses :

-Répondre aux questions posées par le concours de la fièvre des points
-Nous envoyer des vidéos de vous et d'un de vos amis en train de jouer à un jeu (tibowen6@hotmail.com). Le gagnant engrangera alors des points pour participer à notre émission. Les règles et modalités de victoires sont établis par les joueurs eux même et doivent être stipulés dans la vidéo

Chaque bonne réponse au concour ou victoire en vidéo vous rapporte 1 point. Celui qui accumule le plus de point à la fin du mois pourra participer à une de nos émissions.

Je vous laisse donc vous faire plaisir avec ce premier essai, avec exclusivement des membres de l'équipe.

Bonne écoute





mardi 1 juin 2010

The legend of Zelda : Phantom hourglass 19/20


Salut à tous, cette fois je tiens à vous présenter un jeu que je place en haut de mon top jeux DS. Il s’agit de the legend of Zelda : Phantom Hourglass, un jeu d’action et d’aventure sorti sur Nintendo Ds en octobre 2007. Pour les inconditionnels de la saga Zelda, il s’agit la suite directe de The Legend of Zelda : The Wind Waker, sorti sur Game Cube. En effet, cet opus se passe sur une vaste mer et entraîne le héros dans une épopée époustouflante à la recherche de sa sœur. Mais revenons à notre Zelda, placé également sous le signe de l’océan et du temps. Nintendo a pris des risques puisque c’est le premier jeu sur la petite console. De nombreux jeux se sont malheureusement abîmés dessus car n’ont pas su l’adapter à cette plateforme. Mais, ici, quelle réussite ! Je vous en fais pars immédiatement.



Pour ceux qui n’ont pas joué au jeu sur Game Cube, pas de panique, je suis dans votre cas. Le jeu démarre sur une belle introduction en double écran. Le premier vous présente des images assez sympathiques mettant en scène Tétra, alias la princesse Zelda et Link, éternel héros de la saga, qui voguent sur la mer car ce sont…des pirates ! Quand au second écran supérieur, il narre l’aventure en harmonie avec le premier écran, pour vous mettre dans le bain et tout cela, accompagné du thème principal des aventures Zelda. C’est lors de cette introduction que l’histoire du jeu se met en place. Link et Tétra naviguent sur les mers dont on dit hantées par un navire fantôme qui renfermerait un merveilleux trésor. Hey, qui ne serait pas tenté par l’aventure, le goût du risque, de l’aventure et l’appât de la richesse. Le navire fantôme fait alors son apparition et kidnappe la princesse ! Dès lors Link n’aura plus qu’un seul objectif : délivrer Zelda. L’intrigue est assez sommaire : la princesse se fait enlever, il faut aller la sauver. Cependant, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Nintendo nous offre une quête inédite. Même si l’univers reprend primairement le jeu sur Game Cube, il a de quoi séduire avec ses nombreuses nouveautés.



L’exploration du jeu se fera à bord d’un bateau que vous pourrez customiser de façon à le rendre unique. Vous vous déplacerez d’île en île, pour accéder aux donjons. Mais vous ne serez pas seul. Un personnage de Wind Water apparaît, il s’agit de Terry qui mène une existence de marchand nomade à bord de son bateau. Il vous proposera des potions et un réceptacle de  vie, des bombes et des flèches, etc… Vous devrez supportez les jérémiades incessantes du capitaine Linebeck, un pirate lâche et cupide mais qui possède un bateau beaucoup plus performant que le vôtre. Pour voyager à travers les mers, il vous suffit de tracer au stylet votre destination mais attention, il ne s’agit pas de vous reposer tandis que votre embarcation rejoint son port. Des monstres jaillissent de la mer, le plus souvent des poissons volants qui vous envoient des missiles. Pour les pulvériser, procurez-vous un canon. La précision est superbe et lorsque vous les dégommez, vous récoltez quelques pièces d’or. Naviguer devient un réel plaisir. Parfois, la route est trop longue mais il existe des portes magiques que vous devez savoir activez pour les utiliser… Je n’en dis pas plus, à vous de découvrir. Vous affronterez des donjons qui sont relativement faciles, il s’agit de faire preuve d’un peu de logique. La difficulté se place aux niveaux des boss. Comme à chaque fois, vous gagnez progressivement différentes arme. Vous commencez avec l’épée, bien pratique pour tuer les monstres sur votre passage, le bouclier que vous obtenez dans une boutique qui repoussera les monstres faibles, l’arc qui permet de viser les monstres à distance et d’orienter ou actionner certains interrupteurs, les bombes, les missiles teigneux dont vous pourrez contrôler la trajectoire grâce au stylet, le grappin, celui-là je l’aime bien, il permet de traverser des chemin ou entre il y a le vide, il permet aussi de traverser une corde tendu entre deux poteaux, le marteau qui n’est pas très utilisé car c’est une arme que vous obtenez très tardivement mais très utile pour le dernier donjon et qui est tout de même assez puissante. Enfin, l’épée spectrale, l’arme ultime, celle qui vous permettra de tuer absolument tous les montres, même les spectres dans le temple du roi de la mer. Ce temple, vous y reviendrez toujours. C’est un lieu incontournable qui vous permettra d’aller dans différent temple, débloquer les armes, augmenter votre vie et vous rapprocher toujours un peu plus du sauvetage de la princesse Zelda. N’oubliez pas qu’elle est retenue dans un vaisseau fantôme par un équipage fantôme ! L’exploration de ce temple se fera de manière progressive, chaque étage sera l’objet d’un casse-tête. Vous devrez parvenir à son sommet dans un temps limité, or, les gardiens de ce temple sont des spectres chevaliers qui, s’ils vous touchent, vous feront perdre un temps considérable. Vous devrez progressez pas à pas, faire preuve de stratégie, et vous aurez un atout, comme partout dans le jeu dirais-je, la possibilité d’annoter des informations sur votre écran supérieur. Revenons encore à l’océan qui propose un tas d’activité. Personnellement, il y en a quelques-unes que je n’ai pas encore déverrouillées. Vous pouvez mettre la main sur des trésors enfouis. Pour cela, votre navire devra être équipé d’un grappin qui extirpera les coffres hors de l’eau mais il y a une petite difficulté, bien sûr, sinon ce serait trop facile. Dans les trésors, vous obtiendrez des pièces pour équiper votre navire, comme je l’ai dit précédemment, il y a moyen de le customiser, de lui donner un style viking, cowboy… Vous pourrez récupérer des cartes de trésors qui vous aideront à les localiser dans la mer, collectionner des lettres, le mec du service postal, je l’adore, un facteur avec une paire d’ailes, pratiquer la pêche, ça je n’ai pas encore fait et essayer des tas de mini-jeux.





Image 1 : Les voyages en bateau sont toujour des moment d'évasion

Image 2 : le double écran bien utilisé dans les donjons

Image 3 : La perfection de le DS, le on peut écrire sur nos cartes !



La jouabilité est exceptionnelle, une merveille d’ergonomie. Le maniement du stylet rend l’évolution du jeu vraiment plaisante et rafraîchissante. On embarque rapidement dans l’aventure qu’on ne veut pas délaisser. L’écran tactile propose de faire pivoter la caméra dans tous les angles de vue. C’est vraiment génial ! J’aime la saga Zelda également pour ses énigmes, c’est pourquoi j’ai acheté Professeur Layton et la Boîte de Pandore mais énigmes mathématiques sur énigmes mathématiques, ça m’a pas spécialement plus. Pour cet opus, les énigmes sont relativement faciles et exploitent les capacités qu’offre cette petite console portable de Nintendo. Vous utiliserez quasi tout le temps le stylet et le double écran de la console. L’aventure vous amène à éteindre des torches pour résoudre une énigme, faire tomber la poussière de carte ancienne et comment devez vous procéder pour cela, tout simplement en soufflant vers votre écran. Quelques fois, vos compagnons vous demanderont de vous faire signe en les appelant et c’est ce que vous devrez faire, les appelez. Je pense que les gens ont dû me prendre pour une dingue lorsque je criais « Hé oh » à ma DS. Qu’importe, on est tout comblé de voir que l’effet fonctionne.



J’oubliais de vous parler des deux modes de jeux : le mode quête ou aventure et le mode duel. Votre console est équipée de la technologie sans fil, aussi vous pouvez vous faire des combats avec des amis. Le jeu se situera au temple du roi de la mer et vous devrez rassembler un maximum de gemmes tout en évitant les spectres chevaliers contrôlés par le joueur adverse. Petite chose à savoir, le second joueur n’a pas besoin de posséder le jeu, seulement une console DS.



Les graphismes sont sympathiques, héritée de Wind Waker et utilise le cell shading. Il s’agit d’une technique qui accentue le contour des objets pour lui donner un aspect cartoon. La 3D y est carrément bluffante d’où un résultat vraiment surprenant, tout en couleur. La musique est issue du jeu sur Game Cube mais elle est remixée sur des airs d’aventures, de pirateries, tantôt douce, tantôt rythmique. Je ne trouve rien à lui redire.Voilà, j’ai pris un réel plaisir à y jouer. Les mini-jeux et les activités, indépendantes de l’aventure peuvent se jouer après la rescousse de la princesse ou avant. Le gameplay est irréprochable, c’est pourquoi, je n’ai pas hésité un seul instant à acheter le deuxième opus sorti récemment : Spirit Tracks.



Les +

-Super ergonomie, on ne joue quasi pas avec les touches de la console

-Histoire inédite, un monde à explorer, plein de mini jeux, rien d'ennuyant

-Les quetes sont pas trop compliquées (ce qui pourrait être dans le moins mais... quand c trop dur aussi...)

Les -
-Rien du tout!


jeudi 27 mai 2010

Thriller version Final Fantasy

Et voilà comment relever le niveau d'un film avec les bonus. Final Fantasy : les créatures de l'esprits, autant mauvais soit-il, nous offre ici un bel exemple de déconnade et de non prise de tête.




Pour une fois je n'ai même pas envi de commenter, je vous laisse regarder !!

mercredi 26 mai 2010

La fièvre des points : round 3

Le concours avance mais ce ne sont que des membres de l'équipe qui participent, allez les internautes on vous attends ! Jouez et venez participer avec nous dans une émission de votre choix !! Enfin il faut gagner pour cela ^^

Alors voici la 3ème question de ce fameux jeu, et comme d'habitude tout les réponse sont sur notre site : comment s'appelle le héros du tout 1er Suikoden ?

J'attends avec impatience vos réponse pour une question on ne peut plus facile à trouver !
Bonne chance et à très vite !

Secret of mana 18/20




Bonjour à tous et a toutes, aujourd'hui un test très difficile (surtout pour rester objectif sans tomber dans l'adoration pur et simple). Il s'agit d'un jeu sorti sur Super Nintendo en 1993 au japon et au Etats-Unis aussi avec quelque mois d'écart et enfin le 24 novembre  1994 en Europe. De quoi s'agit-il ? Secret of Mana bien sur ! Comment introduire un tel chef d'œuvre ? Je pense que le texte d'ouverture du jeu donnera l'ambiance : «  Alors que la force mana décline, l'obscurité tombe sur le pays tourmenté... Le peuple attend le héros qui brandira l'épée... Excalibur, Durandal, Gigas, cette lame porte moult noms car au fil des lustres, la légende et les mythes n'ont cessé de la glorifier. De fait cette arme est une et unique, c'est l'épée mana. » Vous voilà prêt à plonger dans un univers qui vous marquera quasi certainement, peut être même a vie... Que le test commence.

A ceux qui ne parlent que des moteurs 3D, d'anti-aliasing et de haute résolution, désolé, vous pouvez passer votre chemin. Pour nous petit européen, nous sommes en 1994, la console est la Super Nintendo est cela donne sur nos télévision cathodique de l'époque un jeu en 512 X 448 avec au mieux 256 couleurs, donc du pixel on peut en voir, mais quel charme. Le jeu commence sur un fond noir où apparaît le logo de Nintendo, vient ensuite le titre en jaune et derrière apparaît une bande de décors a la façon d'un film en 16/10. L'image remonte nous laissant apercevoir trois personnages, l'image s'agrandit et nous laisse voir les héros devant l'arbre mana et quelque oiseau voler de la droite vers la gauche de l'écran. Les couleurs semblent agréable, le menu de départ bien lisible avec en fond une luxuriante forêt lointaine. Très vite après avoir commencé le jeu, on a la première scène en Mod 7 (super Nintendo power !) montrant brièvement une partie de la surface de la planète. On retrouvera cette vue lors de tout les voyages avec les canons (le plus dur c'est d'atterrir) ou quand on se baladera sur un dragon blanc répondant au doux nom de Flammy. Le Mod 7 peut sembler assez moche de nos jours, mais il est réalisé avec soin, l'animation est fluide et rapide, rien à redire. Pour le visuel de manière plus générale maintenant... Les décors sont assez recherchés et variés. Vous allez parcourir d'immenses plaines traversées par quelques cours d'eau, où vous pourrez à loisir couper l'herbe qui se balance poétiquement au grès du vent avant de passer derrière une cascade. Encore une fois, l'animation est impeccable. Viens l'exploration de grotte profondes où l'on dégage les rochers empêchant la progression à grand coup de hache, s'en suis une forêt ensorcelée recouverte de brume, d'autres soumise aux différentes saison... On visitera aussi des temples, des villes et villages et bien entendu des donjons sans oublier un désert ainsi d'un glacier. Bref vous l'aurez compris, un univers riche (ville, château et donjon très bien réalisé). Et les combats dans tout ça ? Ils ressortent très bien, les techniques spéciales des différentes armes sont très agréable a regarder et les magies encore plus (surtout une fois au level 8,99 où l'on a droit régulièrement à une version spéciale de celle ci). Les ennemis quand a eux se fondent bien dans le tout et avec logique des gardes pour un château ? Ha bon ?) Et les boss sont d'une bonne taille dans l’ensemble, en particulier trois qui prendront la quasi totalité de l'écran... De très rare bug graphiques peuvent parfois subvenir (une disparition éphémère d'ombre ou encore d'un ennemis ou élément du décor) mais rien qui nuis au déroulement du jeu.





Image 1 : le fameux mod 7


Image 2 : Le menu bien pratique


Image 3 : La patte graphique est bien visible






Les héros répondent au doigt et à l’œil à la croix directionnelle (et oui pas de joystick ^^), il faut savoir que l'on peut même y jouer jusqu'à 3, chacun contrôlant un des personnages (un des premiers jeux à avoir proposé cela si je ne me trompe pas). Les attaques, charger les techniques, parler sur la même touche (B), la touche (A) pour courir , (Y) pour ouvrir le menu du personnage contrôlé et (X) pour les menu des alliés. La touche select permet de changer de héros en solo, pour ce qui est de start (L) et (R) celle ci sont moins utilisées. Le tout est très naturel. Les barres de vie situés au bas de l'écran sont lisibles et servent a affiché la puissance des attaques armées, en effet une jauge avec un pourcentage se recharge après chaque coup porté. On arrive à la partie la plus intéressante avec les menus du jeu, ils sont centrés sur celui concerné et sont constitués de 4 « anneaux » : Un menu pour les armes qui sont au nombre de huit (indication de la puissance de chacune). Un pour les objets courant tels les soins (bonbon, chocolat, miel...) ainsi que quatre accessoires pratique qui sont la ceinture mimi (annule transformation mimi), le marteau (annule le changement en mini), la corde magique (quitter un donjon instantanément) et surtout « LE » tambour Flammy. Un menu pour les magies (disponible pour la fille et l'elfe qui sont les seuls à s'en servir). Et un menu pour les équipements (armures, casques...), la gestion du comportement des équipiers en solo (plutôt agressif ou défensif), en suivant les cases d'un échiquier, les fenêtres d'affichage du texte personnalisable, changer l'attribution des touches, et sans oublier les statistiques de chacun. On passe  d'un anneau à l'autre avec la croix vers le haut ou le bas et on fait défiler les éléments toujours avec la croix vers la gauche ou la droite. C'est assez simple d'utilisation et rapide. Les armes au nombre de huit donc ont pour certaine des fonctions bien précises, la ou épée et hache enlèvent l'herbe devant soit, la hache brise les blocs de pierre, et le fouet permet au groupe de franchir ravins et précipices. Enfin trois d'entre elle sont des armes de longue distance avec l'arc, le boomerang, et le javelot. Les magies sont réparties entre la fille et l'elfe : les défensives, les enchantements d'armes & soin pour la fille, et les attaques directes et effets négatif pour l'elfe. Elles sont au nombre de 24. Je m'explique, il y a huit élément représenté chacun par un esprit (eau, terre, vent, feu, ombre, lumière, lune, mana) et chaque esprit propose trois sortilèges. L'affichage est très clair avec des icônes assez explicites, on n'est à aucun moment perdu.

Voilà la partie la plus dure à vous décrire sans vous la faire entendre (attention internet c'est magique vous allez voir ^^). On doit la musique à Hiroki Kikuta, un compositeur Square qui ne fera que Secret of Mana (Seiken2) et Seiken Densetsu 3 (et oui je ne vous en ai pas parlé avant mais Secret of Mana et pour les japonais le deuxième volet du genre, le premier que nous connaissons chez nous est sur gameboy il s'agit de « Mystic quest », quand au troisième est bien il n'est jamais sorti en Europe hélas car il est encore plus aboutit que les deux précédents). La bande son est un pur enchantement, les mélodies nous  transporte totalement dans l'univers coloré que l'on a sous nos yeux. Mélancolique par moment, d'intenses et presque rock (attention il s'agit de son midi ^^) pour les boss. Si je devais résumer les musiques, je dirais juste DIVIN. Quand aux bruitages du jeu nous les devons à la même personne qui a travaillé sur le célèbre « Chono trigger », eux aussi sont tout bonnement excellent, on peut les entendre des centaines de fois sans jamais s'en lasser.

Quant au scénario, cette partie est énorme, on part d'une histoire de fantaisie assez banale : un conflit entre une civilisation grandissante, dont la progression et l'évolution va aller jusqu'à défier les dieux. Manque de bol, les dieux n'aiment pas ça, s'en suis une guerre et un déclin et bizarrement cela à tendance à se répéter. Le groupe que l'on contrôle sera composé de trois personnages au background intéressant et attachant dont la destinée sera bien grande pour leurs épaules. Nos héros vont croiser énormément d'autres protagonistes à ne pas négliger, tel un forgeron qui les suivra dans leur aventure, un chat marchand itinérant, chef de résistance ou encore un empereur et ses généraux... Du coup on sera impliqué dans des conflits et histoires diverses, il y aura des passages extrêmement festif, tout comme des moments qui arracheront quelques larmes aux plus sensibles parmi vous. Tout ceci s'enchaine sans longueur ni incohérence, ça coule de source, d'où un attachement particulier a l'épopée et aux aventuriers. En revanche pas de quête secondaire, toute l'action du jeu se déroule selon le scénario principal de l'histoire, mais il est de grande qualité, quelques rebondissements intéressants et surprises sont au rendez vous. Enfin pour conclure sur l'histoire de ce jeu, il ne s'agit pas d'une suite de « Mystic Quest » et il n'aura pas de suite directe, Seiken Densetsu 3 ayant sa propre histoire indépendante de celle ci.

La quête en elle même pour les habitués du genre comme pour les novices peut tenir allègrement une trentaine d’heure même pour ceux qui ne trainent pas en chemin. Cela me semble honnête vu l'absence de quête secondaire. Elle est assez linéaire dans un sens mais pas trop tout de même, un petit vent de liberté et quelques façon alternative dans l'ordre de passage à certain endroit s'offre à nous à partir du moment où l'on peut chevaucher l'adorable Flammy. Ensuite la durée s'envole littéralement pour ceux qui comme moi aime faire un jeu a 100% voir 101%, si c'est possible ^^. L'obtention des meilleures armures demandera du temps vers la fin de celui ci de même que d'atteindre le niveau 99. Il en est de même pour maitriser les armes et les magies a leur plus haut niveau, cela donne accès a de très bonne techniques pour les armes qui pourront pour la plus part être forger jusqu'au rang 9 (pour cela il faudra pratiquement « farmer » a la façon des meuporg dans le fort mana jusqu'à obtenir des coffres qui une fois ouvert donne un encadrée sur le nom de l'objet complètement vide, en fait vous venez d'obtenir une sphère d'arme nécessaire pour la forge qui permet d'atteindre le rang 9 pour une des armes). Quand aux magies, le rang max et 8.99, cela donne des magies très puissantes mais aussi en bonus un visuel amélioré de celle ci avec le jeu qui s'arrête pendant que le sort est lancé. L'exemple le plus marquant sont les trois boules de feu lancer par Athanor qui se transforme alors en trois dragons de feu dansant autour de l'ennemis avant de se jeter sur lui pour le dévorer. Tout ceci fait que l'on reste encore et encore devant ce petit coin de paradis coincé dans le tube cathodique en face de nous bien plus longtemps encore (j'ai failli recommencer le jeu en faisant ce test).

Je vous conseille donc a tous et toutes qui auraient eu la patience de lire ce test jusqu'au bout de foncer sur Secret of Mana que vous l'ayez fait déjà ou non par tout les moyens possible...

 
LES + :

Graphismes et animations superbes qui collent à l'histoire, mod 7 excellent
Maniabilité et jouabilité rapide et intuitive, possibilité de jouer a 3
Musique divine et bruitage sensationnelle
Scénario prenant et personnages attachants
Durée de vie d'une trentaine d'heure pour les moins acharnés
Tout le point précédent donne une perle rare

LES - :

Une IA assez limité pour le contrôle des personnages secondaires en solo
Pas de quête secondaire
La première drogue vidéo-ludique pour les français avant les meuporg !