Runaway est un jeu méconnu du grand public, un drame me direz-vous ? Et bien oui s’en est un. Un énorme même. Comment ignorer ce jeu sorti en 2005 et qui a ravivé la flamme des point and click de la première moitié des années 1990. Digne successeur de monkey island, cette licence de pendulo studio, tout jeune studio de développement Espagnol, est un vrai chef d’œuvre.
Brian Basco, un jeune étudiant tout à fait ordinaire, bien que brillant, sort avec sa nouvelle voiture, et part inadvertance, renverse une jeune femme streap-teaseuse, Gina Timmins. Un accident de bonne augure puisqu’il nous propulse dans une aventure inoubliable. La force de ce jeu ne réside pas dans son gameplay somme toute assez classique pour le genre. Ramasser des objets, les combiner dans son inventaire, les utiliser sur le décor, etc… Malgré ce classicisme de départ, le jeu se démarque par une certaine propension au « n’importe quoi », c’est d’abord en cela qu’il est le digne héritier des monkey island et autre full throttle. Qui aurait pensé à fabriquer une mitrailleuse avec des clous et la faire utiliser par deux draqueens vraiment loufoque ? Des énigmes tordus qui en rebutent plus d’un, mais n’est-ce pas la le charme de ce jeu, pour moi, c’est évident. Malgré tout, cet aspect reste caché par la vrai arme du jeu qui réside en fait dans la bande son. Véritable chef d’œuvre, les répliques sont tout aussi recherchées les une que les autres, on va du « mince je n’arrive pas à crocheter cette porte, j’aurais du plus jouer à Oblivion ou demander conseil à Sam fisher » au « celui qui joue me demande vraiment de faire n’importe quoi » !! Hilarant sur le moment, d’autant qu’on ne s’y attend vraiment pas ! Les musiques aussi ont été composées de manière à coller le plus possible à la situation. Tantôt triste, tantôt complètement décalé, ces compositions on la particularité de reprendre toujours le même thème, interprété par Veronica Dominguez, en le remixant. Une idée somme toute banale, mais on ressort de l’aventure de Runaway avec ce fameux thème dans la tête. L’aspect graphique n’est pas non plus en reste. Pendulo studio nous offre un magnifique rendu 2D des décors, et les personnages, modélisés en 3d, s’y intègre parfaitement. L’animation est plus qu’excellente pour un jeu du genre, malgré quelques bugs de collisions, mais vraiment rien qui ne bride le plaisir de jeu. La diversité est aussi au rendez vous, on passe des rues lugubres de New York, au désert du Nevada, en passant par un village abandonné tout droit sorti du far west ! Grandiose, et oui c’est vraiment le mot qui ressort de ce jeu.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, est c’est bien là le défaut de Runaway, les bonnes choses finissent trop vite. Le jeu se découpe en 6 chapitre, 1h30 environ pour chaque chapitre est nécessaire. Certes, c’est une durée de vie plus qu’honorable mais, compte tenu du niveau global du jeu, on aurait pu s’attendre à mieux. D’autant que le taux de rejouabilité est faible, dans les points and click, rare sont les jeux proposant plusieurs niveaux de difficultés ou des objets cachés. Une erreur qui ne peut pas faire oublier toutes les qualités du jeu.
Alors bilan des courses, Runaway n’est pas un jeu que l’on peut qualifier d’anthologique, car il arrive en fin de parcours d’un style de jeu déjà bien éprouvé. Il à cependant le mérite de proposer au joueur une aventure haute en couleur, avec des personnages attachant. Il ressuscite les point and click humoristique, et lorsque Yann, mon meilleur ami, m’en à fait cadeau, j’étais vraiment content. Bref pas anthologique dans les faits, mais le jeu reste une vrai merveille pour autant, à posséder dans sa ludothèque PC, surtout pour tout les fans de jeux d’aventure.
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Difficile de rester neutre...
RépondreSupprimerJ'adore ce jeu et pour moi il mérite un 18/20. Mais les points and click amène à la contreverse...En espérant avoir d'autres notes pour avoir une moyenne
J'adoooooorrrreee ce jeu !
RépondreSupprimer16/20 (parce que un peu difficile ke mm) ^^