mardi 29 décembre 2009

Ratchet and Clank : Opération destruction 16/20



Voici une série made in Sony. Une histoire commencée sur la PlayStation seconde du nom et qui se poursuit encore et toujours. Un duo attachant qui, lorsqu’il rentre dans l’antre de notre console, n’en ressort avant de soufflé son dernier souffle, avant d’avoir terminé le jeu. Sorti en 2007, Ratchet and Clank est le premier de la série à sortir sur console next-gen, sur PlayStation 3. Premier d’une longue série d’ailleurs. Il faut d’emblée signaler que cet opus se passe dans la pure lignée de ses ainés, un jeu de plateforme simple mais efficace, avec un caché particulier si propre à notre duo de classe. On incarne toujours Ratchet le Lombax hargneux, qui à sur son dos le robot Clank, si attachant et qui découvrira, dans cette épisode, ses origines si mystérieuses. Quel joie aussi de retrouver tout les protagonistes qui ont fait le succès de la série, le capitaine Quark en tête, ce vrai-faux super héros, pseudo sauver intergalactique ! Une vie perle humoristique.



Ce qui prime dans ce nouvel opus, et comme dans les autres en fait, c’est bien le gameplay. Dès la première mission, l’atmosphère se fait sentir et la magie opère, on s’envole à bord d’une mtot volante et on fini par s’écraser. Directement projeté dans le feu de l’action, les scènes s’enchainent et le répit n’est pas présent. Une vraie ambiance hollywoodienne se fait sentir, qui s’essouffle malheureusement au cœur de l’aventure pour reprendre de plus belle à la fin du jeu. Au niveau des mécanismes proprement parlés, une clé, d’abord base du jeu, une sorte de masse qui sert à tuer les mobs. Bien plus, elle sert aussi à effectuer toute sorte d’action contextuelle dans le cadre de la plate forme, attraper une corde pour se balancer par exemple. A coté de cette clé, un arsenal plus que complet, et c’est bien cela qui fait l’originalité de toute la série. Du fusil à plasma, à la grenade toute simple, en passant par le lance tornade, rien n’est laissé au hasard. Même des objets plus farfelus les uns que les autres sont de la partie, la boule à facette qui fait danser les ennemis pour les mettre hors d’état de nuire est représentative ! Une vrai perle de gameplay qui ne fait pas l’ombre aux autres qualités du soft, graphiquement rien à dire, c’est propre et la distance d’affichage rend bien de la puissance du moteur mis en application. Mais rien d’exceptionnel au niveau du level design en lui-même et tout fait vraiment « PS2 », du beau PS2 malgré tout. On ne peut pas en vouloir pour autant à Insomniac Game, car ce fut un des premiers jeux de la console, qui s’est surtout aligné sur la norme HD plus qu’elle n’a vraiment développé un style graphique plus réaliste, qui n’est pas du tout l’orientation visuelle de la série. Un réussite donc qui prouve que le photoréalisme n’est pas le seul aboutissement des graphismes vidéoludiques. Mais un des points fort de cette version réside bien dans la bande son, déjà fort excellent dans les précédentes versions, mais au sommet dans celle ci. Des musiques bien alignées sur l’action, bien qu’elle ne soi pas mémorable, c’est l’inverse pour les dialogue, plus inspiré que jamais ! Un humour omniprésent, servi par des acteurs (préteurs de voix) de qualité, et en très bonne adéquation avec les personnages. Rien ne sert ici de faire un dialogue, il faut y jouer pour comprendre de quoi je parle. Y jouer aussi pour découvrir le scénario, assez plat somme toute. Il faut sauver la galaxie, comme d’habitude… mais une petite subtilité qui mettra à mal notre duo de choc est de mise. Chuttttt suspense ! L’aventure se termine en ligne droite en 15h environ, c’est assez long pour le genre, d’autant que le jeu n’est dénué de difficulté, même en mode normal. Pour découvrir tout les secrets, on peut facilement rajouter 10 heures, donc 25 heures de jeux, une durée plus qu’honorable, d’autant que le jeux est actuellement en gamme platinium, 25 heure pour 30 euros foncez !

Il ne sert cependant à rien de faire un test de ratchet and clank, c’est une série qui s’essouffle, qui peine à proposer de nouvelles innovations mis à part au niveau de l’arsenal. Cela reste cependant un épisode de qualité, de très haute qualité même. Certain peuvent pester contre cette non évolution, et d’autre peuvent s’avérer heureux de voir leur série rester fidèle à elle-même.

J’ai eu ce jeu en novembre 2008, lorsque j’ai eu ma PlayStation 3, à mon anniversaire de la part de mes parents. Rien à redire ce fut un beau cadeau, mais non une surprise, mais ce n’est pas grave ! Alors un conseil, si vous ne connaissez pas la série, et que vous aimez la plateforme (il faut reconnaitre que la PS3 n’est pas très fourni en la matière), ce jeu est fait pour vous.

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1 commentaire:

  1. Ce jeux souffre d'une absence d'innnovation malgré la qualité globale plus que potable. Intrinsèquement, le jeu vaut 18/20, mais par le handicap souligné plus haut, je ne lui met que 16/20. Une note que j'espère consensuelle

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