Alors voici un jeu qui ne laisse pas indifférent. Quake 4 d’ID software. Héritié d’une des plus grandes séries de FPS qui à même laissé son nom comme genre, le quake-like. Sorti en 2005, à l’aube des consoles nouvelle génération et reprenant le moteur graphique de Doom 3, le jeu a bien des arguments pour attirer tout les fans de jeux de jeux de shoot. Acheter par ma copine fin 2009, pendant les soldes (3€ !!), rien que le nom à suffit à le mettre dans mon caddie. Mais comme nous le savon tous ici, faire uniquement confiance à une licence, c’est dangereux. Voyons à décrypter au mieux cette aventure.
Replaçons directement Quake 4 dans son contexte. Vous incarnez le caporal Kane, un humain surentrainé qui part, avec toute une armée, à l’attaque de la planète des stroggs. En somme rien de dépaysant pour tout fan de Quake qui se respectent, et même pour tout fan de FPS. En effet, rien d’enivrant quant au déroulement de l’histoire, et c’est un des premiers défauts de cet opus. Du début à la fin, le jeu n’est qu’une succession de couloirs, avec quelques passages en extérieur. Nous avons affaire ici à un véritable « slave game », à l’opposé des « god games » à la populous. Il ne s’agit ni plus ni moins d’obéir à des objectifs tel une esclave qui répond aux exigences de son maitre. Rien de bien palpitant. Alors qu’est ce qui attire notre attention au niveau scénaristique ? Une seule et unique chose : La stroggification de Kane. Au bout d’environ 4 heures de jeu, votre personnage bien aimé se transforme en strogg. Il garde cependant un total contrôle de lui-même grâce à l’intervention in-extremis de ses compagnons, venant détruire la machine de conversion strogg. En ce qui pourrait s’apparenter à un filon du scénario, je viens ici de vous donner le seul et unique spoil du jeu. Pathétique. Malgré tout, et cela représente un paradoxe, on ne s’ennui pas dans Quake 4. Un gameplay, bien que classique, qui vient rattraper les errances scénaristiques. Bien que le jeu soit, en tout est pour tout, une succession de couloir, les phases de shoot sont extrêmement bien huilées. On avance, on ouvre une porte, on shoot, on sauvegarde, un récupère une nouvelle arme par ci par là, et on repart. C’est du classique, mais du classique bien fait. Raven studio, les développeurs, se sont permis cependant quelques errances, notamment un rythme bien trop lent que l’on impute aux phases motorisé. Idée originale sur le papier, ces phases en véhicules cassent le rythme de la partie car trop longues. C’est embêtant, surtout qu’elles sont bien pensée niveau action. Un gâchis pour répondre à des exigences de durée de vie, sortir du classicisme ambiant du jeu, et répondre bêtement au cahier des charges d’ID software. Finalement, quel est la force de ce Quake 4 si critiqué ? C’est bien son aspect esthétique. Le moteur graphique surpuissant hérité de Doom 3 est ici amélioré et optimisé pour des machines moins récentes. Certes le level design semble peu inspiré et très répétitif, mais la multitude de détails présents à l’écran suffisent à faire oublier cet aspect. Deux exemples suffise à l’illustrer : sur chaque écran d’ordinateur ou console de commande, on arrive à lire ce qu’il y a écrit, un souci de détail poussé à l’extrême lorsqu’on observe des giclées de sang sur les murs lorsqu’on vient de faire une bonne boucherie. Oui car, pour ce qui ne l’on pas encore comprit, Quake 4 est un jeu bien gore avec un bestiaire dégoutant, dérangeant, mais collant parfaitement à l’ambiance du soft. Une ambiance qui passe aussi grandement par l’aspect sonore. Des bruits de monstres, des musiques discrètes mais efficaces lors des phases d’actions, est des sursauts assurés lors du déclenchement de scripts. Bilan mitigé donc, et le réseau, quasi-identique à celui de Quake 3 n’est pas là pour effacer les critiques. Aucun bonus, aucune classes, rien que du frag en veux tu en voilà, indigne d’un mode réseau de 2005.
Bref, il faut bien prendre Quake 4 comme il est, avec ses défauts et ses qualités. Si vous êtes fan de FPS ou de jeux à frissons enrobés d’hémoglobines, ce jeu est fait pour vous. Personnellement, je ne suis pas forcement un grand fan de FPS, mais je ne me suis pas ennuyé dans cette aventure, grâce est des phases intenses de shoot et à un univers malsain qu’il est bon de retrouvé pour s’évader des la réalité de tout les jours. Véritable défouloir ou déception pour les fans, c’est à vous de voir. Une aventure de 10 heures environ sans véritable rejouabilité tellement le jeu est scripté, un réseau inexistant, vaut bien quelques petits euros à dépenser non ? En attendant, votre testeur préféré s’en va retrouver les joie d’un autre jeux pour un autre test. Lequel ? Petits curieux vous verrez bien ^^
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Replaçons directement Quake 4 dans son contexte. Vous incarnez le caporal Kane, un humain surentrainé qui part, avec toute une armée, à l’attaque de la planète des stroggs. En somme rien de dépaysant pour tout fan de Quake qui se respectent, et même pour tout fan de FPS. En effet, rien d’enivrant quant au déroulement de l’histoire, et c’est un des premiers défauts de cet opus. Du début à la fin, le jeu n’est qu’une succession de couloirs, avec quelques passages en extérieur. Nous avons affaire ici à un véritable « slave game », à l’opposé des « god games » à la populous. Il ne s’agit ni plus ni moins d’obéir à des objectifs tel une esclave qui répond aux exigences de son maitre. Rien de bien palpitant. Alors qu’est ce qui attire notre attention au niveau scénaristique ? Une seule et unique chose : La stroggification de Kane. Au bout d’environ 4 heures de jeu, votre personnage bien aimé se transforme en strogg. Il garde cependant un total contrôle de lui-même grâce à l’intervention in-extremis de ses compagnons, venant détruire la machine de conversion strogg. En ce qui pourrait s’apparenter à un filon du scénario, je viens ici de vous donner le seul et unique spoil du jeu. Pathétique. Malgré tout, et cela représente un paradoxe, on ne s’ennui pas dans Quake 4. Un gameplay, bien que classique, qui vient rattraper les errances scénaristiques. Bien que le jeu soit, en tout est pour tout, une succession de couloir, les phases de shoot sont extrêmement bien huilées. On avance, on ouvre une porte, on shoot, on sauvegarde, un récupère une nouvelle arme par ci par là, et on repart. C’est du classique, mais du classique bien fait. Raven studio, les développeurs, se sont permis cependant quelques errances, notamment un rythme bien trop lent que l’on impute aux phases motorisé. Idée originale sur le papier, ces phases en véhicules cassent le rythme de la partie car trop longues. C’est embêtant, surtout qu’elles sont bien pensée niveau action. Un gâchis pour répondre à des exigences de durée de vie, sortir du classicisme ambiant du jeu, et répondre bêtement au cahier des charges d’ID software. Finalement, quel est la force de ce Quake 4 si critiqué ? C’est bien son aspect esthétique. Le moteur graphique surpuissant hérité de Doom 3 est ici amélioré et optimisé pour des machines moins récentes. Certes le level design semble peu inspiré et très répétitif, mais la multitude de détails présents à l’écran suffisent à faire oublier cet aspect. Deux exemples suffise à l’illustrer : sur chaque écran d’ordinateur ou console de commande, on arrive à lire ce qu’il y a écrit, un souci de détail poussé à l’extrême lorsqu’on observe des giclées de sang sur les murs lorsqu’on vient de faire une bonne boucherie. Oui car, pour ce qui ne l’on pas encore comprit, Quake 4 est un jeu bien gore avec un bestiaire dégoutant, dérangeant, mais collant parfaitement à l’ambiance du soft. Une ambiance qui passe aussi grandement par l’aspect sonore. Des bruits de monstres, des musiques discrètes mais efficaces lors des phases d’actions, est des sursauts assurés lors du déclenchement de scripts. Bilan mitigé donc, et le réseau, quasi-identique à celui de Quake 3 n’est pas là pour effacer les critiques. Aucun bonus, aucune classes, rien que du frag en veux tu en voilà, indigne d’un mode réseau de 2005.
Bref, il faut bien prendre Quake 4 comme il est, avec ses défauts et ses qualités. Si vous êtes fan de FPS ou de jeux à frissons enrobés d’hémoglobines, ce jeu est fait pour vous. Personnellement, je ne suis pas forcement un grand fan de FPS, mais je ne me suis pas ennuyé dans cette aventure, grâce est des phases intenses de shoot et à un univers malsain qu’il est bon de retrouvé pour s’évader des la réalité de tout les jours. Véritable défouloir ou déception pour les fans, c’est à vous de voir. Une aventure de 10 heures environ sans véritable rejouabilité tellement le jeu est scripté, un réseau inexistant, vaut bien quelques petits euros à dépenser non ? En attendant, votre testeur préféré s’en va retrouver les joie d’un autre jeux pour un autre test. Lequel ? Petits curieux vous verrez bien ^^
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Quel jeu qui prend aux tripes par sa violence,
RépondreSupprimerpour moi ce sera un 15/20
Les phases intenses de shoot et l'ambiance glauque arrivent à rattraper le reste bien trop classique
moi je lui met un bon 17/20
RépondreSupprimerc'etait un must pour l'epoque et pour ce qui est de ce flingué en multi en mode FPS il vaut toujours sont pesant d'or.
Quake 4 un classique!! ^^v