lundi 1 mars 2010

Resistance : Fall of man 13/20



Nous y voilà, enfin un jeu qui ne pose pas débat dans quand à la critique de ce jeu. Resistance : Fall of man, va suivre une analyse qui, je pense, ne divisera pas. Sorti en 2007 et développé par Insomniac game (les papas de Ratchet and Clanck), il est le véritable fer de lance de la Playstation 3 quelques mois après sa sorti. Alors que la presse Américaine accorde sa plus grande attention et ses meilleures notes à ce jeu annoncé comme un hit, la presse Européenne, et plus particulièrement Française ne lui accorde pas cette clémence. Ce test se situe dans la mouvance Européenne des appréciations, soyez donc avertis. Voici donc le test d’un blockbuster critiqué.

Fall of man est une odyssée de contradiction. Nous pourrons même affirmer que, selon que l’on joue en coopératif ou en solo, deux jeux différents s’offrent à nous. En effet, et il s’agit pour moi de la première des qualités du soft, le jeu est extrêmes jouissif en multijoueur. Les jeux actuels oublient souvent de proposé un multijoueur complet en écran splitté, préférant privilégier le jeu en réseau. Resistance ne tombe pas dans ce travers et propose une coopération réussi dans tout les sens du terme. La lisibilité de l’action n’est pas affecté et l’entre-aide et mise à contribution. Pour ne citer qu’un exemple représentatif, lors de séquence en véhicule (très réussies par ailleurs), un joueur conduit la voiture et l’autre tir avec sa mitrailleuse. Une phase très dynamique qui signe le 2nd grand atout du titre : la nervosité de son action. En effet, le rythme des phases de shoot sont très intenses et les temps mort peu nombreux. Les seuls que l’on peut déceler sont extrêmement bien placés, soit pour faire planer une ambiance des plus oppressantes, soit pour se reposer avant une autre phase de shoot dynamique. On peut même relever par-ci par-là de véritables séquences d’anthologie, la première étant le combat contre un gros robot sur une place dévastée. Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler, et malheureusement, ces temps forts s’essoufflent au fur et à mesure de l’avancement du jeu. Ces moments d’anthologies cachent la première faiblesse du jeu, le level design, il est donc temps d’explorer les défauts de ce titre pourtant tant attendu.En effet, le level design est particulièrement peu inspiré. Cette faiblesse ne réside pas dans les chimères, bien modélisé et inspiré, mais dans la faiblesse du nombre d’adversaires. En tout est pour tout, il n’est possible d’en démêler qu’avec 5 ou 6 monstres différents. Cela donne une impression de ne pas avancer dans le jeu, d’autant que l’aspect général sur soft, bien qu’étant propre, n’est en rien transcendant. Tout est bien gris et vert kaki, et, encore une fois, le problème du level design pointe le bout de son nez : Nous avons à faire à une succession d’immeubles en ruine et de structures chimères. Une absence de variété qui permet de formulé la plus grande critique du soft : son manque d’originalité flagrant ! Une originalité qui n’est pas non plus rattrapé par l’aspect sonore. Bien que le rendu des combats et des voix soit soigné, on ne se souvient ni de répliques, ni de musiques issues de l’univers du jeu. Une aberration pour un jeu qui ne manque pourtant pas d’envergure sur le papier. Pour finir cette analyse du coté obscure de la force de Resistance, notons que le scénario est des plus quelconque, on avance pour détruire la menace chimère et libéré l’Angleterre. Le tout ne manquait pourtant pas d’envergure sur le papier encore une fois, avec un background des plus charmants : l’action prend place en 1951, dans une Europe qui n’a pas connu la 2nd guerre mondiale et dont l’URSS fut le principal danger, laissant échapper sur l’Europe la horde de chimères suite à des expériences plus que douteuse.

Que retenir alors de Resistance : Fall of man ? Bien que court dans sa campagne (8 heures environ) et d’une rejouabilité en solo assez faible, il faut bien savoir que le coopératif et le réseau sont des plus convaicant. Il s’agit donc de posséder ce jeu en emplissant deux conditions : le trouver à bas prix (ce fut mon cas, à 9 euros dans un Micromania de Marseille) et avoirs sous la main un on ami avec qui partager une aventure intense (ce fut aussi mon cas ave mon meilleur ami Yann, aussi rédacteur sur le site). Pour résumer en quelques lignes, ce titre est classique, pas original pour un sous, mais drôlement jouissif et anthologique n coopératif. Je remercie donc encore Yann pour ne pas trop m’être ennuyé devant ce jeu.

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3 commentaires:

  1. Pour moi, le solo et le coopératif sont 2 jeux différent!!
    Ce serait 12/20 en solo et 16/20 en coopératif. Je fais donc une moyenne et cela nous donne 14/20 Quel dommage! Ce titre était pourvu d'un gros potentiel

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  2. Hello

    pour ma part ca reste un titre intéressant, avec de bonnes séquences d'angoisse servies par la propagation de la chimère et ses avatars terrifiants...un contexte intéressant mais un scénario trop limité, des phases de jeux répétitives et un graphisme pauvre, finissent rapidement par vous lasser. Malgré quelques bonnes inspirations, ce 1er opus n'est donc pas "collector".
    Note moyenne : 12/20

    FXR777

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  3. Anonyme à effectivement raison il y'a de bonnes idées mais déja les graphismes sont pauvres et ternes et surtout le héros à le charisme d'une mouette constipée, mais en coop il est pas mal c'est vrai on s'amuse vraiment. Et c'est vrai qu'il faut compter 5-10 minutes pour finir les niveaux répititifs je lui donne 13/20.

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